Lors de la diversification alimentaire, la plupart des bébés mangent sans rechigner les purées déposées sur leur tablette devant des parents presque étonnés. Mais cette curiosité est souvent passagère. En grandissant, Bébé va très vite préférer les féculents et les desserts…

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Si vos bambins ne mangent pas de légumes, ce n’est pas que vous êtes des mauvais parents ou que vos enfants sont particulièrement difficiles… Si coupable il y a, il est à rechercher dans nos gènes. 

1. La plupart des végétaux toxiques étant amers, le petit d’homme serait programmé pour s’en éloigner en étant particulièrement sensible à cette saveur. Or de nombreux légumes ont un fond d’amertume. Artichauts, endives, céleri, chou, brocolis, radis, roquette… La liste est longue !

2. Par ailleurs, pendant des millénaires, les périodes de disette ont été infiniment plus nombreuses que les périodes d’abondance. L’être humain a donc développé une appétence pour les aliments riches en calories, à la fois gras et sucrés, et à forte valeur énergétique, afin de faire des réserves efficaces. Un phénomène accentué chez les enfants, la croissance induisant un surcoût d’énergie.

Maintenant que tout le monde est plus détendu, voyons comment contrer ce réflexe et faire ami-ami avec la verdure ?

1. Trompez l’ennemi en variant la façon de cuisiner les légumes. Des brocolis en gratin ou des brocolis en salade n’ont rien à voir entre eux aux yeux des enfants, qui différencient les légumes en se basant sur leur apparence… Nos enfants sont donc faciles à berner. Légumes à la vapeur, en purée, en gratin, en soupe, en salade, en bâtonnets… Vive la créativité ! 

2. Avancez masqué en accompagnant les légumes d’une sauce pour atténuer leur amertume. S’ils sont assortis d’une préparation au yaourt, de houmous ou d’une mayonnaise légère, ils devraient séduire une partie des récalcitrants. 

3. Ne lâchez rien. En cas d’échec, n’hésitez pas à réitérer l’expérience. Une étude, menée chez des enfants à qui l’on a proposé plusieurs fois un légume peu apprécié, a montré que la majorité des bambins avaient fini par l’accepter au bout de huit fois. 

4. Amadouez-les en cuisinant avec eux. Le côté ludique de patouiller une tarte aux épinards ou d’assembler des lasagnes aux courgettes leur font souvent changer d’avis. Dans la même veine, emmenez-les au marché ou tentez les cueillettes en famille. C’est sympa et leur donne un autre regard sur ce qu’ils mangent. Vive le week-end prochain !

Et si vos enfants n’aiment vraiment pas tel ou tel légume, pas la peine de se crisper ni de se lamenter. On ne compte pas les adultes aficionados des choux-fleurs fondants cuits au four (miam..) alors qu’enfants, ils partaient en courant !

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